3. Le renseignement après la guerre froide

La troisième et la dernière partie du livre s’intéresse de la période 1982-1990. Cette partie se focalise aussi sur le renseignement sous l’ère Habré et celui de son successeur. Le gouvernement français prenant en compte son expérience au Tchad, améliore son système de renseignement. L’évolution du numérique améliorera sûrement le système de surveillance. Le Tchad est le terrain expérimental de l’armée française et des services de renseignement. La France de 1960 à nos jours, n’a guère été inattentive sur ses possessions en Afrique noire. Le réseau Jacques Foccart avait échafaudé, tout un système de renseignement, un véritable levier d’ingérence et de domination néocoloniale.

Depuis les indépendances, jusqu’à nos jours ; toutes nos institutions sont sous contrôles de la France. Non seulement, l’armée et les services de sécurité, même l’administration générale et territoriale sont contrôlées par le renseignement. Les officiers et sous-officiers, assistants techniques dans les arcanes de l’armée et de la sécurité ; coopérant technique dans les services administratifs ; tous transmettent des renseignements à la hiérarchie supérieure, l’Elysée, le Quai d’Orsay et le ministère de la défense. A l’état actuel, nous ne pouvons jamais parler de la souveraineté nationale. L’appareil de l’Etat dans son ensemble est sous contrôle. Beaucoup des opérations sécrètes ont eu lieu au Tchad, mais c’était dans la plus grande discrétion. En annexe du document qui fait l’objet de notre commentaire, comme nous avons ci-dessus cité, nous lisons dans un tableau les noms et dates, des soldats français morts dans des opérations au Tchad. 

A suivre