M. Hollande, nous n’avons pas besoin de votre générosité

M. Hollande, nous n’avons pas besoin de votre générosité Les troubles provoquent les migrations des peuples ; et vous occidentaux, vous semez des troubles sur la planète. Au moment où on écrit, le président François Hollande, tenait un long discours, au parlement européen à Strasbourg. Dans son discours, le président français a fait un panorama des conflits dans le monde, qui causent le déplacement des populations. Le président demande aux européens d’être généreux avec nous africain ! M. le président, nous n’avons pas besoin de la générosité européenne, ni celle de la France, votre pays. Frères africains, avons-nous besoin de la générosité européenne ou française ? M. le président, nous avons bien compris, de votre incapacité à pouvoir tenir vos promesses. Vous avez déçu les français et nous africains victimes de la mal gouvernance. Nous croyions, que vous changerez en profondeur les relations franco-africaines ! Les milliers des jeunes africains qui immigrent en Europe, à la recherche d’une vie meilleure ; ils sont les principales victimes des dictatures, que vous avez installé et soutenu. Votre politique étrangère en Afrique francophone, fait d’énormes ravages. Monsieur le Président, l’Afrique dispose les ressources nécessaires pour son développement économique et social. Arrêtez de légitimer, les régimes non élus ; arrêtez de recevoir des dictateurs au pouvoir par la force, depuis des décennies ; arrêtez d’exploiter, injustement nos ressources ; arrêtez…M. Hollande ! Nous avons assez de vos supercheries. Vous savez pertinemment, que le principal handicap pour le développement ; c’est le manque des institutions républicaines normales et la mauvaise gouvernance. Le professeur Cheikh Anta Diop, nous a bien dit : « (…) S’il s’agit de l’Afrique, la Gauche est plus minable que la droite… ». Nous, africains, particulièrement ceux de l’Afrique francophone ; avions bien compris, que vous Gaulois, de l’Hexagone, n’étiez jamais généreux avec nous. Un jour vous regretteriez votre mépris actuel vis-à-vis de l’Afrique.